Depuis mon élection au Sénat en septembre 2014, je participe activement aux travaux des commissions auxquelles j’appartiens, et notamment la « Commission des affaires étrangères, de défense et des forces armées » ainsi que la « Commission des affaires européennes ».
En fin d’année 2015, la Commission des Affaires européennes m’a confiée la responsabilité de travailler à l’évaluation du « Partenariat oriental ». Le Partenariat oriental est le nom donné aux relations politiques et économiques de l’Union européenne avec les ex-provinces soviétiques, devenues démocraties depuis la fin de l’URSS, telles que l’Ukraine, la Georgie et la Moldavie, mais aussi la Biélorussie et l’Azerbaïdjan. Ce sujet m’intéresse d’autant plus que j’étais chargée par les sénateurs socialistes d’être leur cheffe de file lors de la ratification des accords d’association entre certains de ces pays et l’Union, et me suis souvent exprimée sur ces sujets en séance au Sénat.
Nous sommes donc une délégation de sénateurs chargés de rencontrer, d’auditionner et de travailler à des pistes pour améliorer les échanges entre l’Europe et sa frontière orientale, et ce en prenant en compte nos liens diplomatiques avec la Russie, bien sûr au cœur de nos échanges.
Nous voulons aider ces pays à moderniser leurs institutions, faisant des Droits de l’Homme et des libertés publiques le cœur de cette modernisation. Nous faisons également la promotion d’un système économique durable, en association avec l’Union européenne.
C’est dans ce contexte que je me suis déplacée en Géorgie puis en Azerbaïdjan fin février 2016. L’occasion d’évoquer l’ensemble des thèmes mentionnés, mais également la sécurité de ces États dans un contexte géopolitique difficile.
La France entretient depuis longtemps des relations d’amitié avec ces deux pays. Ces liens amicaux sont à préserver. Cela fera partie de nos thématiques de travail sur place.