Oui au partenariat et à la coopération entre l’Union européenne et la Mongolie

Mercredi 8 juin dernier, je présentais devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat un rapport sur le projet de loi autorisant la ratification de l’accord-cadre de partenariat et de coopération entre l’Union européenne et la Mongolie.

MongolieVous pouvez retrouvez l’intégralité de mon rapport, adopté à l’unanimité, en cliquant sur ce lien.

Cet accord, signé à Oulan-Bator le 30 avril 2013, renouvelle le cadre juridique de la relation UE-Mongolie, que l’accord de coopération économique et commerciale signé en 1993 entre la Communauté économique et européenne et la Mongolie avait établi, en étendant le nombre de secteurs de coopération envisagés.

S’inscrivant dans une politique de rapprochement de la Mongolie à l’égard de l’Europe, considéré comme le « troisième voisin » d’un pays historiquement lié à la Russie et à la Chine, il permettra à l’UE de s’affirmer comme un partenaire de référence pour la Mongolie. Il ouvre la voie à des dialogues, au niveau politique, administratif ou entre les sociétés civiles et donne notamment la priorité à la mise en œuvre d’un « dialogue sur les droits de l’homme ».

Sur le plan national, je suis convaincue que cet accord ouvrira pour la France des perspectives de coopération intéressantes, notamment dans le secteur des infrastructures, de l’agroalimentaire et du tourisme, où des entreprises françaises sont déjà présentes. Au regard des spécificités de l’économie mongole, une place particulière est faite à la coopération dans les matières premières, domaine dans lequel les entreprises françaises, et notamment Areva et Engie envisagent de renforcer leur présence.

22 des 27 Etats signataires ont déjà ratifié cet accord. À la veille du forum « Dialogue Asie-Europe » qui se tiendra en Mongolie les 15 et 16 juillet prochains, et qui est le symbole de la richesse de la relation entre l’UE et la Mongolie, j’ai donc plaidé pour que la France procède également à sa ratification.