La commission d’enquête sur le fonctionnement du service public de l’éducation, sur la perte de repères républicains que révèle la vie dans les établissements scolaires et sur les difficultés rencontrées par les enseignants dans l’exercice de leur profession a été créée le 22 janvier 2015.
Le groupe socialiste auquel j’appartiens s’est opposé à la création de cette commission d’enquête voulue par les sénateurs UMP « à chaud », au lendemain des attentats de janvier. L’institution scolaire y était soupçonnée de cacher des informations, au moment même où notre pays avait besoin de cohésion pour faire front. Ce procédé accusatoire et stigmatisant a été vivement ressenti dans la communauté enseignante, car il a instauré un rapport de méfiance et un sentiment d’instrumentalisation. D’ailleurs, c’est la première fois que des personnes refusent d’être auditionnées et ce, sans aucune conséquence. Ce qui prouve bien que le moyen d’une telle commission était disproportionné. La Présidente elle-même l’a reconnu, en précisant dès le départ qu’elle n’en utiliserait pas les prérogatives. C’est pourquoi, nous avons refusé de prendre des responsabilités dans son bureau. Pour autant j’ai souhaité participé aux travaux car je me refuse, en tant que Sénatrice, et par rapport à l’ensemble de nos interlocuteurs, à pratiquer la politique de la chaise vide. C’est pourquoi j’ai assisté à un grand nombre d’auditions dont vous trouverez le détail ci-après.
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