Lors de cette audition, j’ai demandé aux représentants de ces associations de nous préciser l’analyse qu’ils font de la qualité du système d’inspection et de contrôle périodique des installations classées. La périodicité de ces inspections est-elle satisfaisante ? Les investigations conduites sont-elles suffisamment complètes et solides pour identifier les sources de risque en termes de pollution des sols et soussols ? Ont-ils le sentiment que les mesures de de correction parfois proposées par ces inspections soient à la hauteur des enjeux ?
Continuer la lecture de « Commission d’enquête sur la dépollution des sols : nous auditionnons les représentants d’associations de défense des populations et de protection de l’environnement »Commission d’enquête sur la dépollution des sols : nous auditionnons la directrice du BRGM
Commission d’enquête sur la dépollution des sols : nous auditionnons la Direction générale de la prévention des risques au Ministère de la transition écologique et solidaire
Commission d’enquête sur la dépollution des sols : nous auditionnons l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
Constitution de la commission d’enquête sur les problèmes sanitaires et écologiques liés aux pollutions des sols qui ont accueilli des activités industrielles ou minières, et sur les politiques publiques et industrielles de réhabilitation de ces sols
Le 19 février 2020, la commission d’enquête que le Sénat a constituée afin
d’évaluer les problèmes sanitaires et écologiques posés par la pollution
industrielle ou minière des sols a tenu sa première réunion. Je suis fière
d’avoir été désignée rapporteure.
La commission d’enquête évaluera l’ampleur de la pollution des sols
consécutive à des activités industrielles et minières ainsi que la capacité des
pouvoirs publics à identifier et prévenir les risques que cette pollution
présente pour la santé des populations et l’environnement. Elle s’interrogera sur l’existence d’éventuelles insuffisances ou négligences, tant de la part des exploitants que des autorités, dans la dépollution des sites industriels et la gestion de l’après mine. Comme je l’ai souligné en tant que rapporteure, « notre territoire hexagonal et ultramarin est parsemé de sols contaminés par des agents toxiques qui présentent un vrai danger pour les riverains et la biosphère : il nous faut faire la lumière sur les responsabilités respectives des industriels et de l’État face à ce passif sanitaire et environnemental préoccupant ».
Les différentes formes de radicalisation qu’il nous faut analyser.
Lors de ses auditions du mardi 21 janvier 2020 la Commission d’enquête sur la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre auditionnait Hugo Micheron, docteur en sciences politiques, chercheur à l’École normale supérieure. Je suis intervenue pour parler de l’abolition des frontières, à l’ère d’internet et rappeler la triste situation que notre département a connue en matière de radicalisation.
Continuer la lecture de « Les différentes formes de radicalisation qu’il nous faut analyser. »Nous demandons la création d’une commission d’enquête sur les problèmes sanitaires et écologiques liés aux pollutions des sols qui ont accueilli des activités industrielles ou minières, et sur les politiques publiques et industrielles de réhabilitation de ces sols
Le Sénat adopte notre proposition de loi réformant le régime des catastrophes naturelles pour améliorer l’indemnisation des sinistrés et accompagner davantage les maires
Nous avons examiné cet après-midi au Sénat notre proposition de loi visant à réformer le régime des catastrophes naturelles, issue de certaines recommandations de la mission d’information sénatoriale relative à la gestion des risques et à l’évolution de nos régimes d’indemnisation créée en janvier 2019 à notre demande.
Je suis intervenue lors de la discussion générale pour parler de la situation qu’a rencontrée notre Département. Avec une pensée émue pour les victimes des terribles inondations d’octobre 2018, j’ai évoqué le contenu de ce texte, en particulier dans les changements qu’il met en oeuvre pour les élus confrontés à ce type de catastrophe.
L’article 4 renforce le pouvoir des maires. C’est primordial. Ils sont incriminés injustement pour la lenteur de la décision, voire pour la décision elle-même, lorsqu’elle est négative et qu’ils ont alors pour fardeau de l’annoncer aux intéressés.
Seuls, ils n’ont souvent pas accès à l’information ni à l’ingénierie qui leur permettraient de gérer les dossiers de catastrophe naturelle au mieux. C’est pourquoi nous voulons allonger le délai pour effectuer les déclarations. Ce qui a pêché dans l’Aude, c’est l’isolement des édiles face aux sinistrés, surtout lorsqu’il fallait annoncer des décisions pénibles. L’article 5 remédie à ce problème en créant une cellule de soutien.
La situation assurantielle est grave. Certaines compagnies appliquent après le sinistre un malus exorbitant, voire refusent de renouveler le contrat. Il n’y a pas d’autre solution que celle de l’article 4.
Le crédit d’impôt est une incitation bienvenue… qui ne fonctionne que pour ceux qui sont soumis à l’impôt ! Mais la mécanique parlementaire ne nous permet pas de créer des subventions. J’ai donc demandé à la Ministre de prendre ses responsabilités.
Le Sénat a adopté à l’unanimité cette proposition de loi et j’en suis ravie.