Statut des coiffeurs : Mobilisation conjointe avec Jean-Paul DUPRE, Député de l’Aude

JaimeMonCoiffeur5_carreSuite à notre rencontre avec les représentants des coiffeurs le 5 février dernier, nous avions souhaité poser, à l’Assemblée nationale puis au Sénat, une question écrite au Gouvernement, relative à leurs inquiétudes sur l’annonce par le Ministre de l’Economie d’une baisse des exigences de qualification du métier de coiffeur. Ces deux interventions demandaient au Gouvernement d’examiner avec attention leurs préoccupations, de prendre en compte les exigences requises pour l’exercice de ce métier, et de nous faire part de ses intentions en la matière.

Malgré nos alertes et la mobilisation des coiffeurs, cette mesure se retrouve désormais dans le projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique. Désormais, pour les activités professionnelles qui ne présentent pas de risque pour la santé et la sécurité des personnes, l’exigence d’une qualification ne sera plus exigée. En bref, exercer comme coiffeur ne nécessitera plus d’avoir de diplôme.

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Organisation et coût de la collecte des matières bovines à risque spécifique : il faut intervenir !

Sénat-hémicycle2Conscientes des problèmes rencontrés par les établissements de boucherie concernant l’organisation et le coût de la collecte des colonnes vertébrales des bovins de plus de trente mois, j’ai souhaité interroger Stéphane Le Foll pour savoir s’il entendait intervenir rapidement auprès des équarrisseurs afin qu’ils assurent la collecte des matières à risque spécifique (MRS) dans des délais plus brefs, d’autre part, s’il compte faire en sorte que les coûts d’enlèvement des MRS soient totalement ou en partie pris en charge par l’État, et sous quelles conditions.

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Classe de Caunes-Minervois : la mobilisation a payé !

En février dernier, un comité technique spécial de l’Education Nationale avait annoncé la fermeture prochaine d’une classe de l’école élémentaire de Caunes-Minervois. Cette décision avait suscité l’émoi des acteurs locaux : équipe pédagogique, équipe municipale et habitants.

Alertée par M. ADIVEZE, Maire de la commune, j’avais immédiatement saisi la Ministre de l’Éducation nationale afin qu’elle procède à un examen attentif de la situation, et que les annonces du Comité technique spécial de l’Education nationale puissent évoluer favorablement.

Sur le fond, je lui avais exprimé mon profond désaccord au regard des récents efforts de la commune et de l’équipe pédagogique en faveur de l’environnement de travail des élèves. Sur la méthode, Je lui avais formulé mon étonnement et lui avais fait part de ma volonté de redonner tout son sens au triptyque parents/professeurs/élus afin que les décisions importantes pour nos territoires soient prises en concertation avec les acteurs qui y vivent.

J’ai le plaisir d’apprendre ce jour – par la Ministre de l’Education Nationale – que cette fermeture de classe n’aura pas lieu. Je me réjouis et suis fière que la mobilisation des élus, parents d’élèves et équipes scolaires ait, une fois de plus porté ses fruits.

Les infirmiers anesthésistes ont tout mon soutien

infirmiers anesthésistesLe 22 mars dernier, les infirmiers anesthésistes étaient en grève. A Carcassonne, la grève a atteint 100% d’entre eux. Ils demandent en effet une meilleure reconnaissance de leur profession.

Un précieux travail est engagé avec eux depuis 2012, qui a vu revaloriser leur formation. C’est aujourd’hui leur rémunération qu’il faut reconnaître. La grille statutaire des infirmiers anesthésistes a évolué à deux reprises, en 2012 et en 2015. Pour aller plus loin, indépendamment de la revalorisation du point d’indice de la fonction publique, il est indispensable de faire aboutir le travail qui a été engagé par le ministère depuis 2012 sur l’évolution de l’exercice du métier. Il faut ainsi qu’une responsabilité d’exercice supplémentaire puisse justifier une évolution indiciaire. Des pistes de réflexion sont en cours, discutées de concert avec les médecins anesthésistes et les médecins urgentistes.

J’ai donc demandé à la Ministre de la Santé de nous indiquer quelles pistes de réflexion étaient envisagées pour apporter les évolutions demandées par les infirmiers anesthésistes diplômés d’État, et quel sera le calendrier de cette reconnaissance financière.

Retrouvez le contenu de ma question écrite en cliquant sur ce lien.

Fonds de compensation des communes à une baisse de la fiscalité imposée et étendue : il y a urgence !

taxe copyDans le département de l’Aude, et en particulier dans la ville de Lézignan-Corbières, l’abattement de 30 % sur la base d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) aux 1 500 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) a concerné près de 173 logements du patrimoine d’Habitat Audois.

La somme économisée par Habitat Audois grâce à cet abattement et qui a donc vocation à être réinvestie dans le patrimoine concerné est d’environ 50 000 euros par an. Ce système vertueux connaît pourtant une difficulté : Cet abattement est compensé par l’État (en application du code général des impôts) dans les anciennes zones urbaines sensibles, qui sont devenues des quartiers éligibles à la politique de la ville. Mais il n’est à ce jour par compensé par l’État dans les quartiers nouvellement éligibles aux contrats de ville, ce qui est le cas de la ville de Lézignan-Corbières.

Ceci conduit à des dépenses nouvelles, pour cette commune et pour celles dans une situation identique, et à la réduction drastique de ses ressources fiscales sur le territoire concerné.

Cette situation n’est pas tenable : j’ai donc interrogé le Secrétaire d’Etat au Budget pour lui demander si l’État entend créer une dotation de compensation spécifique à l’extension de l’abattement de 30 % de TFPB aux 1 500 quartiers prioritaires de la politique de la ville.
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Rencontre à Trèbes avec la JOC, la CGT et la CFDT pour parler formation des jeunes aux droits du travail

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Dernièrement, j’ai souhaité organiser une rencontre de travail à ma permanence aux côtés des représentants de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, de la CGT et de la CFDT locales.

A l’initiative de la JOC, ces trois organisations ont en effet depuis plusieurs mois travaillé sur un projet proposant d’expérimenter dans des académies test la mise en place de modules de « formation aux droits du travail » pour collégiens et lycéens dans le cadre de leur apprentissage.

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« J’aime mon coiffeur », j’interpelle mon ministre!

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Sensible aux inquiétudes des coiffeurs de Carcassonne, que j’ai rencontrés le 5 février dernier, de voir prochainement les exigences de qualification de leur métier revues à la baisse, j’ai souhaité interroger Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie et de l’Industrie, puis Martine Pinville, Secrétaire d’État chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire. Vous trouverez le détail de la question que je lui ai adressée en cliquant ici.

L’UNEC, Union nationale des entreprises de coiffure, a, en janvier dernier, lancé l’opération J’aime mon coiffeur, pour montrer qu’être coiffeur est une profession qui mérite le respect.  Continuer la lecture de « « J’aime mon coiffeur », j’interpelle mon ministre! »

Renaissance du groupe d’étude sur la trufficulture au Sénat, enfin !

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Le 21 janvier dernier, je me suis mobilisée avec certains de mes collègues sénateurs afin de demander officiellement la reconstitution du groupe d’étude spécifique sur la trufficulture au Sénat. Cette proposition a été entendue et le groupe sera prochainement créé !

Je mesure l’importance de la production de truffe pour notre département et connaît l’engagement des collectivités et personnalités locales à ce sujet. C’est pourquoi je souhaite réaliser le relais des acteurs locaux dans les débats parlementaires.

Parce qu’une mobilisation des pouvoirs publics est nécessaire pour garantir la leadership de notre territoire en matière de qualité et de prestige, et qu’il nous revient de travailler au quotidien pour pérenniser les métiers liés à la trufficulture, la renaissance de ce groupe de travail est un signal fort envoyé à l’ensemble de la filière.

C’est l’assurance d’un engagement permanent au service de notre patrimoine et de notre économie locale !