Effroi, colère et détermination m’ont assaillie en ce vendredi 13. Vendredi de l’horreur où la démocratie a été la cible du fanatisme aveugle et fou. Envahie par l’émotion, mes pensées se dirigent vers les familles éprouvées qui pleurent leurs proches ou qui soutiennent leurs blessés. Face à ces attaques, nous résisterons et réagirons car être encore plus forts est une exigence. L’unité nationale doit nous guider pour répondre au terrorisme, le faire reculer, l’éradiquer.
Non, le terrorisme n’a pas sa place en France, il n’a pas sa place dans notre Europe ! Il n’a sa place dans aucune partie du globe. Ne cédons pas à ceux qui veulent détruire notre démocratie. Ne cédons pas à ceux qui veulent nous dresser les uns contre les autres en agitant racisme et communautarisme.



Lundi 28 septembre dernier, à la tribune de l’ONU, le Président de la République a prononcé ces mots d’une grande justesse : « Bachar al-Assad est à l’origine du problème, il ne peut pas faire partie de la solution. » À l’évidence, le dirigeant syrien ne peut rester en place alors qu’il est le premier responsable du drame effroyable vécu par son peuple.


