Se satisfaire serait un bien grand mot tant il est vrai que la signature du nouveau contrat de présence postale a été un peu plus ardue et longue que d’habitude.
Ce contrat fait perdurer une réelle volonté de maintenir La Poste comme un service public essentiel à nos concitoyens et à l’image que l’on se fait du maillage territorial.
Le nouveau contrat décline des options favorables à l’exercice des missions des commissions départementales de présence postale. Dans l’Aude il y a très longtemps qu’aux cotés de l’Etat, par la présence des sous-préfets de l’arrondissement de Limoux, et par l’appui solide de La Poste quant au projet présenté, la volonté d’associer les élus membres de ladite commission, n’a pas été un objectif mais une réalité.
J’ai toujours tenu à mettre en place de réelles vice-présidences. Ce qui aujourd’hui est porté par le contrat, dans l’Aude, terre de précurseurs, nous l’avons fait depuis longtemps déjà. Se tourner vers l’expérimentation de l’innovation, des nouvelles technologies : nous avons été moteur.
Alors où le bas blesse? Il blesse pour le futur immédiat. La suppression de la CVAE, dont le montant était en partie quasi intégralement affecté au financement de « la part Etat » de présence postale, fait planer un doute sur le futur financement de l’Etat qui, cette fois-ci, a abondé le fonds. Mais demain? C’est un sujet pour lequel j’interrogerai bientôt le Ministre. Ce fonds de péréquation, à quoi sert-il ? À financer la rénovation des locaux, les associations de médiation, les projets de conversion de bureau, la réorganisation des services administratifs des agence, l’achat de tablettes, la lutte contre l’illectronisme, etc… Cela met également en péril l’exercice par La Poste des missions de service public qui lui sont dévolues.