Le 30 octobre 2014 j’ai souhaité interroger le Secrétaire d’Etat chargé des Sports sur les inquiétudes exprimées par les moniteurs-guides de pêche sur la politique de formation dont leur métier fait l’objet.
Voici la teneur de ma Question écrite n°13482 publiée dans le JO Sénat du 30/10/2014 – page 2414.
« Mme Gisèle Jourda interroge M. le secrétaire d’État, auprès du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, chargé des sports sur les inquiétudes exprimées par les moniteurs-guides de pêche sur la politique de formation dont leur métier fait l’objet.
Il semblerait en effet que les fédérations sportives soient amenées à donner la possibilité à certains postulants d’obtenir le diplôme « pêche de loisir » après une formation de quelques jours, délivrant toutefois les mêmes prérogatives que la formation de moniteurs-guides de pêche en milieu maritime, lesquels doivent satisfaire à onze mois de formation qualifiante.
Si cette situation de retour aux titres ou brevets fédéraux crée au minimum une réelle inégalité d’exercice de cette profession, elle est une véritable distorsion dans la mesure où les titulaires d’un titre ou brevet fédéral pourront être rémunérés à l’identique sans pour autant devoir payer les mêmes taxes et impôts.
Sur la formation-même, la question de l’obtention indispensable pour exercer d’un diplôme de marine marchande (Capitaine 200) alors que jusqu’ici seuls les permis mer étaient requis, alimente fréquemment les craintes des professionnels.
En outre, il est parallèlement posé la question du brevet de commandement qui doit être détenu par le chef de bord, et du référentiel de sécurité que doit respecter le navire support dans la pratique de cette activité commerciale d’embarquement de passagers.
L’amalgame pouvant être source de confusion et de réelle inquiétude, elle lui demande qu’un effort de clarification des objectifs et mesures annoncées par le secrétariat d’État aux sports mais aussi par le secrétariat d’État aux transports, à la mer et à la pêche soit rapidement mis en œuvre, effort nécessaire face à une profession inquiète, qui voit régulièrement à travers des annonces contradictoires, son statut remis en question. »