
Les massacres du 7 octobre et la campagne militaire israélienne qui s’est ensuivie à Gaza ont mis à mal les équilibres de la relation entre l’Égypte et Israël, qui s’inscrit depuis 1979 dans le cadre des accords de paix de Camp David.
L’Égypte se trouve désormais au cœur d’un environnement profondément déstabilisé, à l’Ouest avec la Libye, au Sud avec le Soudan, au Sud-Est avec l’Éthiopie ou en mer Rouge avec les frappes houthies.
Avec mon collègue François Bonneau, nous avons, pour la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, souhaité évaluer les conséquences politiques et économiques de cette nouvelle donne pour l’Égypte, et ses répercussions sur les relations bilatérales avec la France.
Si l’Égypte a évité le pire (un effondrement de son économie et une déstabilisation interne nourrie par un afflux de réfugiés palestiniens), le 7-octobre a accentué des tendances déjà à l’œuvre : stagnation politique et économique, dépendance croissante à l’aide étrangère, et rôle croissant des États du Golfe dans le dossier israélo-palestinien.
Le pays n’en demeure pas moins un partenaire indispensable, avec lequel la relation bilatérale est très bonne au plan diplomatique et économique, qu’il convient d’appuyer dans ses efforts pour parvenir à un règlement du conflit au Moyen-Orient.
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