Le 7 février 2018, la Commission d’enquête sur l’état des forces de sécurité intérieure a auditionné deux fédérations syndicales représentatives au sein de la police nationale et affiliées à la CFDT, Alternative Police, représentée par Denis Jacob et Julien Morcrette, et le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI), représenté par Christophe Rouget et Guillaume Ryckewaert.
L’objectif de notre commission d’enquête est en effet de mieux comprendre les causes de ce qui semble être un malaise profond depuis quelques années au sein de forces de sécurité intérieure. Quels sont les principaux problèmes que rencontrent les agents ? Ces problèmes font-ils l’objet de solutions efficaces ? Si tel n’est pas le cas, comment améliorer la situation ?
J’ai souhaité les interrogé quant à la formation des forces de l’ordre.
Il y a quelques années existait à Carcassonne une école de CRS, dans laquelle j’étais intervenue à différentes occasions au titre d’autres fonctions. On y encadrait les futurs CRS en les préparant aux opérations de maintien de l’ordre et de la paix sociale.
Ces unités ont disparu il y a quelques années. On a instauré des zones de gendarmerie, des zones de police, attaqué un certain maillage territorial et surtout touché au fondement de la formation et à ce qui était au coeur de la mission, d’où la succession de problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.
« Quelle lecture faites-vous des différents dispositifs qui ont modifié l’intervention de nos forces de sécurité, auxquelles nous sommes très attachés ? »
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