Le 15 janvier dernier, la Commission des affaires étrangères du Sénat examinait le rapport d’information de MM. Pascal ALLIZARD, Pierre LAURENT, Olivier CADIC, Mme Isabelle RAIMOND-PAVERO et M. Yannick VAUGRENARD sur leur mission à l’Assemblée générale des Nations unies. L’occasion pour moi de les interroger : « Où en est la réforme administrative de l’ONU, s’agissant, notamment, des changements structurels ? Lors du déplacement précédent, les puissances montantes comme la Chine cherchaient à s’intégrer dans la future réorganisation, notamment du PNUD. À l’ambassade française, cela posait de nombreuses questions. »
Mon collègue Robert del Picchia m’a répondu : » S’agissant de la lutte contre le terrorisme, il n’existe toujours pas de définition du mot qui soit acceptée par tous, mais, depuis peu, l’Union interparlementaire et l’ONU coopèrent dans le cadre d’un programme impliquant une trentaine de pays. Les Chinois interviennent dans le financement de cet effort pour disposer, à terme, d’une place importante. Ce projet doit durer quatre ans et coûter 6 millions de dollars. L’ONU en finance la moitié et la Chine avance 2 millions de dollars. C’est ainsi que les Chinois parviennent à se placer. De la même manière, ils ont mis 8 000 soldats à la disposition de l’ONU. Ils ont les moyens et ils prennent des positions dans tous les organismes internationaux. »