En l’absence de perspective de négociations, la situation en Israël et dans les Territoires palestiniens s’est dégradée. Afin de recréer une dynamique politique favorable à de nouvelles négociations entre Israéliens et Palestiniens eux-mêmes, une conférence internationale pour la paix au Proche-Orient a été organisée en France dimanche 15 janvier 2017 à l’initiative du Gouvernement français.
Que signifie concrètement la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne dans le domaine de la défense ?
Membre permanent, comme nous, du Conseil de sécurité de l’ONU, appartenant à l’OTAN, détenteur de la puissance nucléaire en Europe, le Royaume-Uni consacre déjà 2 % de son budget aux dépenses de défense. Ses dépenses d’investissement sont équivalentes aux nôtres, soient près de 11 milliards d’euros. Nos deux pays conservent des bases industrielles et technologiques de défense majeures. Cela se traduit par une relation fiable : les réponses britanniques ne se sont d’ailleurs pas faites attendre lorsque nous avons fait appel à la solidarité européenne dans le cadre de l’article 42-7 du TUE. Cela favorise aussi les coopérations stratégiques, opérationnelles et industrielles.
Depuis juin 2015 le Sénat cherche à sensibiliser sur l’effroyable drame vécu par les chrétiens d’orient, avec également comme objectif final le retour des réfugiés dans leurs pays et de la reconstruction. Le monde arabe ne peut être sans cette diversité qui en fait sa richesse et structure son identité.
Le groupe de liaison, de réflexion, de vigilance et de solidarité avec les chrétiens et les minorités au Moyen-Orient, groupe auquel j’appartiens, propose ainsi une résolution invitant le Gouvernement à utiliser toutes les voies de droit pour reconnaitre les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre perpétrés contre les minorités ethniques et religieuses et les populations civiles en Syrie et en Irak.
À la demande du groupe Les Républicains, le Sénat vient de constituer une Commission d’enquête sur les frontières européennes, le contrôle des flux des personnes et des marchandises en Europe et l’avenir de l’espace Schengen le 16 novembre dernier. Elle entend s’attacher à contrôler l’action des services et des organismes chargés, au niveau national et européen, du fonctionnement du dispositif Schengen et du contrôle des frontières extérieures de l’Union européenne, et à formuler des propositions visant à améliorer l’espace Schengen. Il s’agit d’un sujet éminemment politique, et j’entends bien être vigilante pour qu’il soit traité à la hauteur de nos ambitions européennes, et non pas détourné à des fins politiciennes.
Conférence de presse – présentation du rapport de la mission le 18 octobre 2016
Confrontée depuis plusieurs mois à un flux migratoire massif en Méditerranée orientale et à la difficulté d’y répondre, l’UE a signé dans l’urgence, le 18 mars 2016, un accord avec la Turquie destiné à empêcher les traversées de la mer Égée et les drames humanitaires qui en découlent.
La signature de cet accord, dont le principe repose sur le renvoi en Turquie de tous les migrants arrivés après le 20 mars dans les îles grecques de la mer Égée, a suscité polémiques et inquiétudes, liées notamment au rôle déterminant joué par l’Allemagne dans les négociations, à la crainte d’une remise en cause du droit d’asile et aux concessions faites à une Turquie en position de force et dont l’évolution politique inquiète.
Au terme de ses travaux, qui lui ont permis de clarifier un certain nombre de points, la mission créée par le Sénat a reconnu que l’accord, bien qu’imparfait, était nécessaire, compte tenu notamment de la crise humanitaire en Grèce.
Dressant un premier bilan de son application, notre rapport constate que l’objectif poursuivi est partiellement atteint, l’accord produisant des effets en termes de flux et contribuant à l’amélioration de la situation des réfugiés grâce au versement de l’aide financière.
Retrouvez l’intégralité du rapport en cliquant ici.
Mardi 18 octobre dernier, j’ai interrogé le Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à l’occasion de la séance des questions d’actualité au Sénat. La semaine précédente, des annonces avaient été faites en Conseil des ministres afin de créer le dispositif de la garde nationale. Il s’agit d’une mesure ambitieuse et pragmatique qui répond à la volonté d’engagement des Français, et en particulier des jeunes, face à la menace terroriste.
Depuis lundi, je participe aux 14èmes Université d’été de la défense à Palaiseau. Je suis intervenue hier lors de l’atelier « Mesurer les risques et contrer la menace » sur notre territoire national.
Pour clôturer nos travaux, le Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a évoqué avec force et conviction les constats et les perspectives en matière de défense pour notre pays.
Conférence de presse avec le sénateur Jean-Marie Bockel pour présenter notre rapport le 13 juillet dernier
La semaine dernière, la Commission des Affaires étrangères du Sénat a adopté mon rapport intitulé « Garde nationale/réserve militaire : une réserve militaire forte et territorialité pour face face aux crises ». À la lumière des évènements dramatiques qui ont touché notre pays la semaine dernière, ce rapport retient une approche réaliste et pragmatique de la réserve militaire et présente 50 propositions pour parvenir à la rendre forte et efficace.