Quelle réponse aux influences étrangères au sein des États de l’OCDE ?

Nous avons auditionné, le 19 mars dernier, Elsa Pilichowski, directrice de la gouvernance publique au sein de l’Organisation de la coopération et du développement économique (OCDE), sur le thème de la réponse aux influences étrangères au sein des États de l’OCDE. L’occasion de nous indiquer les missions et les moyens de l’OCDE dans la lutte contre les opérations d’influence étrangères, de nous présenter les conclusions du très récent rapport de l’OCDE : Les faits sans le faux : Lutter contre la désinformation, renforcer l’intégrité de l’information. Quelles recommandations formuler en matière de lutte contre la désinformation et les autres modalités d’influences étrangères ?

Ma question : « Une proposition de loi reprenant les recommandations des services de renseignement et de la délégation parlementaire au renseignement (DPR) entend autoriser le recours à la technique de l’algorithme.

Le but est de renforcer la lutte contre les ingérences étrangères en suivant les modes opératoires de certains services étrangers agissant sur le territoire national. Il s’agit, par exemple, de détecter des déplacements, des réservations ou des habitudes de communication. Cette pratique ferait l’objet d’une expérimentation de trois ans. Or elle peut poser un risque réel pour le respect de la vie privée : à ce titre, quel est l’avis de l’OCDE ? «