Projet de liaison aérienne Carcassonne-Paris : j’écris au Ministre des transports pour obtenir son feu vert !

Courrier-de-Madame-Jourda-à-Monsieur-le-Ministre-Jean-Baptiste-DJEBBARI

S’il est un constat que tous les acteurs du territoire d’Occitanie partagent, qu’ils soient publics ou privés, élus ou administratifs, c’est l’enclavement de notre territoire. Face à l’absence de liaison aérienne entre Carcassonne et la capitale parisienne, le « meilleur » temps de trajet ferroviaire est en effet de 5 heures et 15 minutes…

Pourtant, la connexion aux centres de décision économique conditionne l’attractivité de notre territoire pour la création d’entreprises, l’implantation de filiales, également bien sûr pour le tourisme. En effet, l’Aude est liée au bassin parisien pour l’alimentation de l’économie touristique : Cité, châteaux cathares, littoral, arrière-pays. Nous ambitionnons de plus le développement d’un tourisme qualitatif, durable, fluvial, gastronomique, également le développement de l’oeno-tourisme… et la région parisienne est une cible importante pour tous ces axes de développement indispensables.

Le projet de liaison aérienne Carcassonne-Paris répond à un besoin stratégique du territoire audois et plus largement occitan, et à une attente forte de ses habitants et de ses élus.

Le projet de ligne OSP Carcassonne-Paris, qui a fait l’objet d’une délibération de la Région Occitanie en juin 2020, fait également partie intégrante des perspectives du projet Cœur d’Occitanie (porté par la Chambre du Commerce et de l’Industrie). Il a, depuis, été transmis au service de la Direction Générale de l’Aviation Civile qui doit se prononcer prochainement. Il a également été déposé de manière concomitante auprès de la Commission européenne.

Si l’attractivité potentielle ouverte par cette nouvelle ligne concernera le territoire de Carcassonne, Limoux et la Haute-Vallée, Castelnaudary et le Lauragais, ainsi que le territoire de Narbonne, elle dépassera la stricte limite de l’Aude en rayonnant sur le Sud-Est de la Haute-Garonne, en complémentarité de Blagnac, compte tenu notamment de l’engorgement de Blagnac et de la saturation routière importante de l’agglomération toulousaine (le temps de trajet entre Carcassonne et Toulouse-Blagnac est très souvent supérieur à deux heures).

Je demande en conséquence au Ministre des transports d’appuyer ce projet.